1.2.3 Lune ! Un dispositif inédit pour travailler toutes les compétences de la lecture
Dans cette méthode de lecture qui se veut très complète, nous proposons de faire travailler toutes les compétences de la lecture :
Dans le Manuel de code, après un temps de découverte et de décodage (rubrique « Découvrons et décodons »), nous proposons un temps d’entraînement (rubrique « Entraînons-nous ») pour travailler toutes ces compétences via de nombreuses activités : la discrimination visuelle, la discrimination auditive, l’encodage et le décodage, la copie, la dictée, la production d’écrit, l’étude la langue, la fluence. Toutes ces activités sont reprises à l’identique dans les Fiches d’exercices de code.
Une troisième rubrique (« Lisons ensemble ») prépare le travail sur les Fiches de lecture autonome.
La compréhension est travaillée dans les supports suivants : Mon carnet d’apprenti lecteur et le fichier à photocopier de Fiches de lecture autonome.
Un enseignement ritualisé et explicite
1,2,3 Lune ! s’appuie sur deux principes : la ritualisation des tâches et l’enseignement explicite. Ainsi l’élève sait à tout moment ce qu’il va faire, les consignes qu’il a à prendre en compte, et les attendus.
Nous proposons ainsi que toutes les activités soient travaillées sur le manuel, principalement à l’oral avec l’enseignant de façon à préparer le travail en autonomie. Les exercices proposés ensuite dans les Fiches d’exercices de code et les Fiches de lecture en autonomie reprennent ces activités à l’identique pour permettre un travail de renforcement et d’ancrage.
La progression proposée dans le manuel de code 1,2,3 Lune !
La chronologie de l’étude des graphèmes suit la progression proposée dans le Guide orange (Pour enseigner la lecture et l’écriture au CP, Ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, 2019) et répond à quelques principes :
- Chaque semaine, deux graphèmes au moins sont proposés. Ils sont abordés simultanément pour en permettre une étude comparée.
- Tous les graphèmes étudiés pendant les trois premiers mois de l’année sont choisis pour leur proximité phonologique, le passage de l’un à l’autre ne s’opérant que par le « déplacement » d’un seul composant des organes phonatoires. Ainsi, par exemple, pour les graphèmes p et t, qui sont des consonnes occlusives, l’air est bloqué, au départ, dans les deux cas, par les lèvres pour le p (occlusion labiale), et par la langue collée aux incisives supérieures pour le t (occlusion dentale). La libération du point d’occlusion laisse ensuite passer l’air générant le son, la position finale étant la même pour les deux graphèmes.
Tout au long du manuel, des exercices d’étude de la langue sont prévus. Ils portent soit sur un point lexical (tri, classement, catégorisation…), soit sur un point grammatical (orthographe lexicale ou grammaticale). Il s’agit d’une observation de faits de langue sur un aspect fonctionnel.