Claudine Martina
Après ma nomination dans un collège de ZEP d’Angers où va se dérouler toute ma carrière, j’ai été très tôt convaincue de l’importance capitale de l’évaluation positive, de l’indulgence et de la bienveillance en pédagogie, pour favoriser les progrès de tous. Une ligne ne m’a jamais quittée : ne laisser personne sur le bord du chemin, redonner confiance aux élèves en difficulté, et faire de la classe une belle équipe gagnante. Ceci m’a conduit à toujours innover. Pour eux, j’ai imaginé les rituels, les menus, les défis mémoire. Et mis en place le partage des rôles, qui développe l’autonomie et la solidarité au sein de la classe. Nourrir tous ces enfants de repères culturels s’imposait. J’ai adoré leur raconter des histoires, histoires de langue et de culture, et les pousser à devenir conteurs à leur tour. Trouvant la grammaire traditionnelle que j’avais apprise bien mal adaptée à leurs besoins, je me suis dirigée vers une approche différente. Une approche raisonnée de la langue, lançant des ponts avec le français et qui fait la part belle à la gestuelle, au chant, aux slogans aide-mémoire, et au théâtre grammatical.
L’envie de partager toutes ces expériences m’a conduite à la publication de 5 guides pédagogiques et de nombreux articles. À ce bonheur d’enseigner en collège est venue s’ajouter la belle expérience de l’IUFM, pendant 20 ans. La préparation au Capes d’anglais, en parallèle à mes cours en collège, a été un fabuleux terrain d’échanges ; tout comme de nombreuses interventions en formation continue, et des charges de cours de didactique à l’université.
Depuis ma récente retraite, j’interviens bénévolement dans une école primaire de quartier, où je continue de faire l’expérience du bonheur d’enseigner l’anglais, du bonheur d’enseigner !
L’envie de partager toutes ces expériences m’a conduite à la publication de 5 guides pédagogiques et de nombreux articles. À ce bonheur d’enseigner en collège est venue s’ajouter la belle expérience de l’IUFM, pendant 20 ans. La préparation au Capes d’anglais, en parallèle à mes cours en collège, a été un fabuleux terrain d’échanges ; tout comme de nombreuses interventions en formation continue, et des charges de cours de didactique à l’université.
Depuis ma récente retraite, j’interviens bénévolement dans une école primaire de quartier, où je continue de faire l’expérience du bonheur d’enseigner l’anglais, du bonheur d’enseigner !