Réviser le français en 1re - bac 2021
Révise les notions fondamentales de 1re en français avec notre aide. Tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour bien te préparer aux épreuves anticipées de français. Avec notre lexique de définitions des termes les plus pertinents (figures de style, genres littéraires, etc.) et notre frise d’histoire littéraire pour bien comprendre les périodes et auteurs, tu es paré pour les révisions !
La frise d’histoire littéraire pour le bac de français en 1re
Du Moyen Âge au XXIe siècle, tous les moments clés de la littérature, avec les auteurs et les genres littéraires qui leur sont associés, réunis dans une frise. Pour mieux contextualiser et te repérer en français, clique ici pour voir la frise d’histoire littéraire en entier.

Lexique de français 1re

- Allégorie : idée abstraite (exemple : le bonheur) ou valeur (exemple : la vertu) évoquée sous la forme d’une image concrète ou d’un personnage. Exemple : La Justice est représentée par une femme qui tient une balance et un glaive.
- Allitération : répétition d’un même son consonne dans un texte. Exemple : Le poème d’Arthur Rimbaud « Les Chercheuses de poux » présente une allitération en « s ». « L’enfant se sent, selon la lenteur des caresses, Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer. »
- Amplification : développement par un ajout de détails, de sonorités ou d’images. Exemple : Pour décrire son nez, Cyrano emploie une amplification sous la forme d’une gradation*. « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap. Que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule. » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac).
- Analepse : figure de style qui correspond à un retour en arrière. Dans un récit, il s’agit d’un événement raconté après coup. Elle a pour fonction de déchiffrer le passé des personnages pour mieux comprendre leurs actions dans le présent.
- Analogie : mise en relation de deux idées ou de deux objets différents mais qui présentent des similitudes implicites.
- Anaphore : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots à l’intérieur d’un texte. Produit un effet d’insistance, crée un rythme. Exemple : Louis Aragon utilise la répétition « il n’y a pas » au début des vers de son poème « Il n’y a pas d’amour heureux », créant l’effet d’une litanie élégiaque. « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri Il n’y a pas d’amour dont on se sent flétri »
- Antiphrase : mot ou expression employés dans le sens contraire de ce qu’on veut dire. C’est un des procédés de l’ironie*. Exemple : « Quelle belle cravate ! » (pour dire qu’une cravate est affreuse).
- Antithèse : figure de style qui repose sur l’opposition. Aparté : dans le dialogue, paroles d’un personnage à l’insu de son interlocuteur. L’aparté peut s’adresser à soi-même ou à un autre personnage, voire aux spectateurs. Exemple : Dans cet extrait, Dorine se parle à elle-même et fournit un renseignement au public sur l’hypocrisie de Tartuffe, qui change de ton quand on lui annonce l’arrivée d’Elmire : « Dorine, en soi-même. Comme il se radoucit ! Ma foi, je suis toujours pour ce que j’en ai dit. Tartuffe Viendra-t-elle bientôt ? » Molière, Tartuffe ou l’Imposteur.
- Apologue : fable ou récit à visée* morale. Exemple : Les Fables de La Fontaine sont des apologues.
- Assonance : répétition d’un même son voyelle dans un texte. Exemple : Dans ces deux vers de « Chanson d’automne » de Paul Verlaine, les sons « o » et « on » suggèrent une plainte. « Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone »
- Burlesque : registre* qui consiste à traiter en style bas des sujets élevés ou inversement en style haut des sujets triviaux. Exemple : Rabelais utilise le registre burlesque dans Pantagruel et Gargantua.
- Catharsis : pour Aristote (ive siècle av. J.-C.), la catharsis purge les passions des spectateurs. Par extension, libération de la douleur. Exemple : On parle le plus souvent de catharsis à propos de la tragédie*.
- Chiasme : segments de deux groupes identiques placés en ordre inverse. Exemple : « En cet affront mon père est l’offensé, et l’offenseur le père de Chimène ! » Pierre Corneille, Le Cid.
- Cliché : expression ou image banale à force d’avoir été utilisée. Exemple : Dire que l’automne est une saison mélancolique est un cliché.
- Comédie : genre théâtral qui met en scène des personnages de classe moyenne et dont le dénouement est généralement heureux. Exemple : Les comédies de Molière, de Marivaux, de Beaumarchais.
- Comparaison : figure d’analogie* qui rapproche deux éléments grâce à un comparant (comme, pareil à, etc.). Exemple : « La terre est bleue comme une orange… » Paul Éluard.
- Connotation : signification secondaire qu’on associe implicitement au sens premier d’un mot ou d’un texte. Exemple : Les feuilles mortes connotent la fin d’une histoire d’amour, la solitude, le deuil, etc.
- Déictiques : éléments qui indiquent la situation d’énonciation. Le plus souvent, des adverbes de lieu et de temps, des pronoms.
- Dénotation : sens premier d’un texte ou d’un mot. Exemple : Les feuilles mortes dénotent l’automne.
- Dépréciatif : qualificatif employé pour désigner des champs lexicaux ou des tournures de style qui cherchent à dévaloriser.
- Didascalies : ensemble des indications fournies par le dramaturge. Elles concernent les mouvements, les gestes, l’humeur des personnages.
- Diérèse : il s’agit d’une prononciation spécifique en poésie qui consiste à séparer deux voyelles, afin d’obtenir une syllabe supplémentaire dans le décompte des vers. Exemple : « Vous êtes mon lion superbe et généreux, je vous aime ! » Victor Hugo, Hernani (1830). Dans ce vers, il faut prononcer li-on pour obtenir douze syllabes.
- Élégie : texte au registre* lyrique qui évoque les sentiments sous un mode mélancolique, nostalgique et doux. Exemple : Certains poèmes de Verlaine sont des élégies.
- Ellipse : suppression volontaire dans un texte. On parle d’ellipse narrative dans un roman. Épidictique : terme qui désigne la tonalité d’un texte qui fait l’éloge ou le blâme. Exemple : Dans Les Misérables de Victor Hugo, le passage de la barricade rue de la Chanvrerie fait l’éloge des insurgés. C’est donc un passage épidictique.
- Épique : terme qui désigne la tonalité d’un texte qui narre des épisodes de guerre, célébrant de grandes actions et des hauts faits. Exemple : Dans les récits de combats de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère, on trouve des récits épiques. Épique (registre*) : qui caractérise une action héroïque, qui comporte des aventures, des épisodes guerriers ou imaginaires.
- Épistolaire : désigne un genre qui utilise la forme de la lettre. Un roman épistolaire un roman écrit par lettres. Exemple : Les Liaisons dangereuses de Laclos est un roman épistolaire.
- Éponyme : qui donne son nom à l’œuvre. Le héros éponyme correspond au nom du titre. Exemple : Dans le roman Adolphe de Benjamin Constant, le héros porte ce prénom.
- Euphémisme : atténuation de la violence d’une idée par le remplacement de termes aux connotations* négatives par d’autres plus neutres. Exemple : « On l’a remercié » pour « on l’a licencié ».
- Exposition : début d’une œuvre dramatique où l’intrigue, les personnages et les circonstances de l’action sont présentés. Exemple : Dans la première scène du Mariage de Figaro, Beaumarchais expose la situation : Figaro va épouser Suzanne, mais celle-ci l’informe que le comte a des vues sur elle. F Fantastique : registre* qui introduit des éléments inexplicables et mystérieux dans la réalité. Exemple : Le Horla de Guy de Maupassant.
- Gradation : succession de mots ou de phrases qui vont par ordre croissant ou décroissant. C’est un des effets de l’amplification*. Exemple : Dans ce vers de « Perette et le Pot au lait », La Fontaine emploie une gradation descendante pour montrer que le rêve de la jeune fille s’écroule : « Adieu, veau, vache, cochon, couvée ».
- Hyperbole : figure de rhétorique qui consiste à amplifier. Exemple : « Mourir de rire ».
- Incipit : (du latin incipio, « commencer ») début d’un récit. Ironie : procédé qui consiste à se moquer en employant des moyens détournés ou des formules implicites. Exemple : Dans cet extrait, Alfred de Musset se moque indirectement de Victor Hugo :« Il avait la tête un peu plus grosse que moi, et, sur le front, une espèce de panache qui lui donnait un air héroï-comique. » Histoire d’un merle blanc.
- Litote : manière de dire beaucoup en exprimant peu. Exemple : Chimère à Rodrigue : « Va, je ne te hais point » pour dire « je t’aime ». Pierre Corneille, Le Cid.
- Lyrisme : expression des sentiments personnels qui prennent en compte la sensibilité du lecteur. Exemple : La poésie de Lamartine est l’expression la plus aboutie du lyrisme romantique.
- Merveilleux : registre* littéraire qui introduit des éléments surnaturels dans le réel mais admis comme tels. Exemple : Les bottes de sept lieues du Chat botté.
- Métaphore : figure d’analogie* qui crée une image par rapprochement de termes. La métaphore filée est une répétition à partir de l’image créée. Exemple : « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage » Charles Baudelaire, « L’Ennemi ».
- Métonymie : figure qui permet de désigner une réalité grâce à un élément qui lui est proche ou qui la constitue. Exemple : « Octave. – Apportez-moi ici, sous cette tonnelle, une bouteille de quelque chose » Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne.
- Monologue : passage d’une pièce où un personnage parle seul. Exemple : Le célèbre monologue de Figaro dans Le Mariage de Figaro (IV, 3), dans lequel le personnage dénonce les injustices sociales liées à l’inégalité de naissance.
- Narrateur : entité qui raconte l’histoire dans un récit.
- Niveaux de langue : ils désignent la qualité de l’expression. On distingue le niveau familier, le niveau courant et le niveau soutenu.
- Occurrence : apparition d’un mot ou d’une expression dans un texte. Exemple : L’occurrence du mot « mort » dans La Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset.
- Oxymore : alliance de termes opposés qui crée une image. Exemple : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Pierre Corneille, Le Cid, vers 1274.
- Pamphlet : texte qui attaque de façon virulente voire violente. Exemple : Les pamphlets de Victor Hugo contre la peine de mort.
- Paradoxe : qui va à l’encontre de ce qui est habituellement admis. Le terme désigne aussi ce qui heurte la raison par son caractère contradictoire. Exemple : Il est si sportif qu’il rechigne à courir pour aller au lycée.
- Parodie : qui consiste à imiter de façon plaisante, voire humoristique en grossissant et déformant les traits du texte parodié. Exemple : En 1830, Hernani de Victor Hugo a été parodié sous la forme de Harnali ou la Contrainte par cor.
- Pathétique (registre*) : qui cherche à susciter l’émotion, la pitié. Exemple : Le dénouement d’un drame.
- Péripétie : changement assez brusque de situation inscrite dans la progression de l’action dramatique. Exemple : Les romans d’Alexandre Dumas comportent de nombreuses péripéties.
- Personnification : figure de style qui consiste à faire d’une idée un être vivant. Exemple : « Les yeux de la nuit ». Polémique : débat ou discussion violente. Exemple : La polémique entraînée par le Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière.
- Prolepse : dans un récit, la prolepse est une figure de style qui consiste à raconter un événement qui va se produire plus tard dans la narration.
- Prosodie : terme qui désigne l’ensemble des règles de la versification.
- Quiproquo : malentendu entre deux personnes, qui croient parler du même sujet alors qu’elles pensent à des choses différentes. Exemple : Quiproquo dans les comédies*, les vaudevilles.
- Récit enchâssé : produit qui consiste à inclure dans le récit un autre récit. Exemple : Jacques le Fataliste et son maître de Denis Diderot.
- Registre : ensemble des éléments qui caractérisent la tonalité d’un texte et qui suscite un effet sur le lecteur. Exemple : Le registre soutenu de la tragédie* classique.
- Réquisitoire : terme juridique qui désigne le discours que le procureur émet contre la personne jugée. Pour défendre, l’avocat prononce un plaidoyer.
- Satire : texte qui dénonce les vices, les excès et les abus d’une personne ou d’un groupe. Exemple : Molière fait la satire des médecins dans son théâtre.
- Symbole : dans un texte une image ou un objet évoquant par analogie* un élément plus abstrait.
- Tragédie : genre dans lequel les héros sont soumis au poids d’une fatalité qui les conduit le plus souvent vers une sombre fin. Exemple : Les tragédies de William Shakespeare, Pierre Corneille, Jean Racine et Voltaire.
- Tragique (registre*) : qui montre l’homme soumis à sa destinée, soit à cause d’un dieu (dans la tragédie grecque, par exemple), soit à cause d’un pouvoir supérieur (politique, social). Exemple : Le registre tragique des romans écrits au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
- Visée : désigne l’intention ou le but d’un texte ou d’une œuvre. Exemple : Un roman à visée didactique cherche à apporter un enseignement au lecteur.
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