Réviser le français en 2de

Es-tu au point sur les figures de style ?

Obtiens de bonnes notes à tes prochains devoirs sur table en seconde et prépare ton bac de français pour l’année prochaine grâce à ce lexique répertoriant toutes les figures de style à utiliser lors d’une analyse de texte. Consolide tes connaissances en recopiant ces termes sur tes fiches de révision et en les apprenant.

Pour des révisions plus complètes, retrouve un lexique d'histoire-géo et de un lexique de SES.

• Allégorie : idée abstraite (exemple : le bonheur) ou valeur (exemple : la vertu) évoquée sous la forme d’une image concrète ou d’un personnage. Exemple : la justice est représentée par une femme qui tient une balance ou un glaive.
   
• Allitération : répétition d’un même son consonne dans un texte. Exemple : « L’enfant se sent, selon la lenteur des caresses, / Sourdre et mourir sans cesse de pleurer. » (Rimbaud, « Les chercheuses de poux »)
   
• Amplification : développement par un ajout de détails, de sonorités ou d’images. Exemple : « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap. Que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule. » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac).
   
• Anaphore : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots à l’intérieur d’un texte. Produit un effet d’insistance, crée un rythme. Exemple : « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur / Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri. » « Louis Aragon, « Il n’y a pas d’amour heureux »).
   
• Antiphrase : mot ou expression employée dans le sens contraire de ce qu’on veut dire.C’est un des procédés de l’ironie. Exemple : « Quelle belle cravate ! » (pour dire qu’une cravate est affreuse).
   
• Antithèse : figure de style qui repose sur l’opposition.
   
• Assonance : répétition d’un même son voyelle dans un texte.
   
• Chiasme : figure de style qui place les segments de deux groupes identiques en ordre inverse. Exemple : « En cet affront mon père est offensé, et l’offenseur le père de Chimène ! » (Pierre Corneille, Le Cid).
   
• Comparaison : figure d’analogie qui rapproche deux éléments grâce à un comparant (« comme », « pareil à », etc.). Exemple : « La Terre est bleue comme une orange. » (Paul Éluard, L’Amour de la poésie)
   
• Connotation : signification secondaire associée implicitement au sens premier d’un mot ou d’un texte. Exemple : les feuilles mortes connotent la fin d’une histoire d’amour, la solitude, le deuil, etc.
   
• Déictiques : éléments qui indiquent la situation d’énonciation. Le plus souvent, adverbes de lieu et de temps, pronoms.
   
• Dénotation : sens premier d’un texte ou d’un mot.
   
• Dépréciatif : qualificatif employé pour désigner des champs lexicaux ou des tournures de style qui cherchent à dévaloriser.
   
• Ellipse : suppression volontaire d’un mot ou d’un groupe de mots (ellipse poétique) dans un texte. On parle d’ellipse narrative dans un roman (suppression d’une séquence temporelle).
   
• Euphémisme : atténuation de la violence d’une idée en remplaçant des termes aux connotations négatives par d’autres plus neutres. Exemple : « on l’a remercié » pour « on l’a licencié »
   
• Gradation : succession de mots ou de phrases qui vont par ordre croissant ou décroissant. C’est un des effets de l’amplification.
   
• Hyperbole : figure de rhétorique qui consiste à amplifier. Exemple : « mourir de rire ».
   
• Ironie : procédé qui consiste à se moquer en employant des moyens détournés ou des formules implicites.
   
• Litote : manière de dire beaucoup en exprimant peu. Exemple : « Va, je ne te hais point ! » (Pierre Corneille, Le Cid) pour dire « je t’aime » .
   
• Métaphore : figure d’analogie qui, par rapprochement de termes, crée une image. La métaphore filée est une répétition à partir de l’image créée. Exemple : « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. » (Charles Baudelaire, « L’ennemi »)
   
• Métonymie : figure qui permet de désigner une réalité grâce à un élément qui lui est proche ou qui la constitue. Exemple : « Apportez-moi ici, sous cette tonnelle, une bouteille de quelque chose » (Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne)
   
• Oxymore : alliance de termes opposés qui crée une image. Exemple : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. » (Pierre Corneille, Le Cid)
   
• Paradoxe : qui va à l’encontre de ce qui est habituellement admis. Le terme désigne aussi ce qui heurte la raison par son caractère contradictoire. Exemple : il est si sportif qu’il rechigne à courir pour aller au lycée.
   
• Personnification : figure de style qui consiste à faire d’une idée un être vivant. Exemple : « Les yeux de la nuit. »
   
• Prosopopée : figure qui consiste à faire parler les morts, les fantômes ou les absents. →ce mot n’apparaît pas dans le livre. Exemple : « Elle me dit : Je suis l’impassible théâtre / Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; / Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, / Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. » (Alfred de Vigny, Les Destinées, « La maison du berger »)
   
• Stichomythie : suite de répliques plus brèves que le vers.
   
• Symbole : image ou objet évoquant par analogie un élément plus abstrait dans un texte.
   
• Synecdoque : figure qui consiste à mettre en relation la partie avec le tout. Exemple  « il plongea le fer dans son cœur » est une formule classique pour dire qu’il mit un coup d’épée.