Jean-Claude Seguy
D’abord enseignant en Cycle 3, directeur d’école puis conseiller pédagogique, il est chargé pendant 10 ans du soutien à l’apprentissage de la lecture. Il fait alors un premier constat : les lacunes en lecture impactent l’ensemble des apprentissages pour les élèves ce qui les empêchent de poursuivre leur parcours dans de bonnes conditions. Il engage donc avec son école une réflexion pour améliorer la situation en amont, c’est à dire dès le Cycle 2. En effet, plusieurs failles sont relevées en classe de CP : une grande hétérogénéité des élèves difficile à gérer en classe entière, peu d’attention portée au travail fait en maternelle, aucune prise en compte de l’état des connaissances phonologiques des élèves avant de se lancer dans l’apprentissage de la lecture… Le résultat était sans appel : selon les années, le taux de non-lecteurs en classe de CP en juin dans l’école variait entre 15 et 40%. Ainsi, comment améliorer la manière d’enseigner la lecture dans le quotidien de la classe ?
Par la suite, en tant qu’inspecteur en éducation prioritaire puis adjoint à l’inspecteur de l’Académie de l’Ain, il fait un nouveau constat en observant les séances de lecture des classes de CP : à chaque fois le scénario est le même, les meilleurs élèves avaient monopolisé la parole et effectué la grande majorité de l’exercice tandis que les moins bons n'avaient que très peu participé et pas ou peu contribué à la résolution de l’exercice.
C’est exactement l’inverse qui devrait être pratiqué dans les classes et c’est là le parti pris fort de la proposition de méthode 1,2,3 Lune !
Fort de ces constats, Jean-Claude Séguy a eu l’opportunité de piloter une expérimentation dans l’académie de Lyon puis de mettre en place, dans une circonscription en éducation prioritaire, un dispositif expérimental de développement du langage en maternelle articulé avec un programme d’apprentissage de la lecture au CP et au CE1. Le bilan après huit années de développement de ce programme dans les écoles de la circonscription démontrait sans équivoque l’efficacité de cette nouvelle organisation de l’apprentissage de la lecture puisqu’à 90%, il n’y avait plus aucun élève non-lecteur dans les classes de CP en janvier-février de l’année scolaire.
Alors quelles étaient les composantes essentielles de ces dispositifs expérimentés et qui forment la base structurelle de la « méthode 1,2,3 Lune ! » ? D’abord, la prise en compte des apprentissages réalisés en maternelle, un positionnement en début d’année des élèves selon 3 nouveaux besoins (décodage, encodage et compréhension), une organisation différenciée de l’enseignement de la lecture en ateliers par groupe de besoin à côté de temps collectifs et une initiation à l’autonomie des élèves préparée et outillée.
=> Lire toute la biographie de Jean-Claude Séguy
Par la suite, en tant qu’inspecteur en éducation prioritaire puis adjoint à l’inspecteur de l’Académie de l’Ain, il fait un nouveau constat en observant les séances de lecture des classes de CP : à chaque fois le scénario est le même, les meilleurs élèves avaient monopolisé la parole et effectué la grande majorité de l’exercice tandis que les moins bons n'avaient que très peu participé et pas ou peu contribué à la résolution de l’exercice.
C’est exactement l’inverse qui devrait être pratiqué dans les classes et c’est là le parti pris fort de la proposition de méthode 1,2,3 Lune !
Fort de ces constats, Jean-Claude Séguy a eu l’opportunité de piloter une expérimentation dans l’académie de Lyon puis de mettre en place, dans une circonscription en éducation prioritaire, un dispositif expérimental de développement du langage en maternelle articulé avec un programme d’apprentissage de la lecture au CP et au CE1. Le bilan après huit années de développement de ce programme dans les écoles de la circonscription démontrait sans équivoque l’efficacité de cette nouvelle organisation de l’apprentissage de la lecture puisqu’à 90%, il n’y avait plus aucun élève non-lecteur dans les classes de CP en janvier-février de l’année scolaire.
Alors quelles étaient les composantes essentielles de ces dispositifs expérimentés et qui forment la base structurelle de la « méthode 1,2,3 Lune ! » ? D’abord, la prise en compte des apprentissages réalisés en maternelle, un positionnement en début d’année des élèves selon 3 nouveaux besoins (décodage, encodage et compréhension), une organisation différenciée de l’enseignement de la lecture en ateliers par groupe de besoin à côté de temps collectifs et une initiation à l’autonomie des élèves préparée et outillée.
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